Le lexique syllabique

La Parution de la Nature

B - Le B de l’Aube

A l’image du hiéroglyphe égyptien (), qui le représente comme un pied inversé, ou du Beth des hébreux (ב) qui le dessine ouvert de droite à gauche, donc vers l’avenir, le phonème « B » signifie le début – et non l’origine, ni l’aurore – phénoménologique d’une catastrophe, ou d’une trans-formation.
Il nomme une im-pulsion qui renvoie à un agissement intérieur (le « Im » de l’im-pulsion), et antérieur à son actualisation et à son apparition : un Bord interne qui précède, et dont résulte donc un Port externalisé et forcément postérieur.
Les Egyptiens le figurent ainsi parce que le phonème « B » de l’Au-Be de la colline de Ben Ben où tout bascula quand parurent Noun et Atoum est une consonne explosive qui précède l’apparition de l’existant, et les syllabes structurées avec cette consonne renvoient en conséquence à une début ou, pour le dire avec le mot anglais, un Beginning.
L’arbre de la Bodhi de Sidharta de même est pour les bouddhistes le symbole d’une somme des puissances de l’Indus (Vishnou, Brahma et Shiva), et il figure l’axe de la réalité ou l’axis mundi dessiné à partir du Bindhu, que les hommes se doivent de maîtriser pour atteindre l’illumination.

Comme toute consonne le phonème « B » est vocalisé avec une voyelle. Selon le parti pris culturel, il se dit « aB » ou « Ba », et il contribue ainsi à signifier l’Absolu (aB) inconcevable, ou la Base (Ba) du Ban des aBorigènes au sein duquel les hommes se fient à leur Bannière.
A l’image de l’Abba araméen de Jésus à Gethsemané, il contribue à nommer à la fois l’origine métaphysique supposée de l’impulsion (AB), et le Bindhu – le point limite - de son actualisation et de son existentialisation physique (Ba).
A l’image de Baldr, le fils de Wodan, mais aussi le symbole de la survie de l’éloquence des scandinaves, il signifie l’impulsion ou le balbutiement qui précèdent la parution de la parole, et Baldr est en ce sens le symbole – à la différence de Wodan et des autres divinités ases - de la permanence de la Parole qui survit au delà du crépuscule des dieux des Ragnarok.

L’Egypte qui nommait Bès le symbole grimaçant de l’enfantement, et renvoyait donc à l’oBstétrique qui l’environne, employait ce sème comme l’Indus pour signifier ce point limite, en nommant l’âme de l’humain : « OuaB ». Au delà du Bès, elle rappelait ainsi qu’il est un cœur – « aB » ou « iB » - propre à l’être humain, caractérisant son iB-Séité, sa Li-berté, son La-bour, mais aussi sa Li-bido, dont Freud suggéra qu’ils étaient aussi au cœur du conflit civilisationnel.

La langue latine s’est inscrite en ce sens très logiquement dans la perspective imposée par le « B » en distinguant définitivement l’Absent de l’Objet.
Elle a associé l’Ab de l’absolu précédant l’être, donc ab-strait et par définition imperceptible parce qu’insensible (phonétiquement: l’ab-sens qui ne se perçoit pas), et l’esse essentiel de l’être (issu de l’indo européen « Sontos » : le réel vrai). L’absurde est en ce sens l’absolu prêt à « sourdre », par définition absent au regard de la perception.
Avec l’Ob-Icere, elle a en revanche objectivé l’objet qui se perçoit, en associant le « B » de la base précédant la forme et le « Jacere » signifiant la façon dont le SuB-jectum l’éjecte ou l’éjacule. Elle a en ce sens subtilement suggéré de lier les deux consonnes explosives « B » et « P », rappelant ainsi que le « B » du Bord précédait a priori le « P » de l’apparition a posteriori de l’objet catastrophique, et elle a donné une légitimité sémantique à l’obéissance à l’abbé des chrétiens, le père de la paroisse.

Associer le phonème « B » du début de l’état des choses, et le « L » de la lumière élémentaire, premier instant et premier élément de la manifestation, revient à signifier le brouillon antérieur, diffus et informel, qui précède l’éclat du brillant manifesté, et renvoie à ce titre à la base indo-européenne « Bhel » (le brillant et son expansion : le français évoquerait en ce sens le Blazer et le Blason, et l’anglais le Blaze de la flamme ou le Blossom ).

La syllabe « BL » qui initialisait la dénomination de la divinité sémitique Baal renvoyait en ce sens à une divinité informe de la fertilité. Au delà du seigneur de la fertilité, elle nommait avec le « B » l’agissement antérieur, l’emballement, ou l’impulsion qui précédait la manifestation (L) de sa production, (les allemands disent Bi-Lden pour dire former ou constituer), et elle signifiait à cette opportunité que cet agissement n’était pas limité.
« BL » désigne en ce sens le désordre – le non ordre – préalable à l’agissement – les hébreux disent Ma-BouL pour nommer le désordre du déluge - comme celui de l’imaginaire (la folle du logis de Malebranche) que l’on associe au Baroque, par opposition à un art plus classique, plus ordonné, plus formé et mieux figuré, à l’image du Pli de l’Appolinien (PL vs BL).
La langue hébraïque dit en ce sens le Balagan pour nommer ce désordre ou ce Bazar, de même que la langue française dit le Bal, la Balade et la Ballade, Balloter, ou Baliverne, et rappelle que la Blessure renvoie à un état de désordre. Dans un esprit comparable, les Celtes nommèrent pour leur part Belenos et Belisama incarnant les divinités des beaux arts, donc en mesure aussi de parrainer les mages bretons.
A l’inverse, par métathèse, la syllabe « LB », indissociable de la syllabe « BL » nomme consécutivement l’é-LaBoration au sein du labyrinthe du laboratoire, qui témoigne de la Liberté de l’agissement ; la langue française a employé à ce titre les phonèmes « B » et « L » pour en faire le suffixe des mots désignant le possible « envisage-aBle » qui s’élabore, de même que la langue anglaise nomme avec elle la capacité ou l’habileté : « Able » qui précède la mise en œuvre et la parution du phénomène.

Avec cette syllabe, le mythe grec a nommé Bellerophon, et en a fait le symbole de l’HaBileté :
A la différence de Sysiphe, dont la démarche essentialiste est absurde aux yeux des grecs parce qu’elle privilégie l’essence au détriment de la Phusis (la Nature), Bellerophon, son héritier est en revanche irréprochable parce qu’il adopte une démarche phénoménologique : aidé par Pallas qui lui offre le philtre (le frein !) nécessaire pour maîtriser le port de Pégase, il est, à l’image de Persée, en mesure de s’élever par la réflexion pour tuer la chimère, et de privilégier ainsi, comme son nom l’indique, une façon d’agir déterminée par le point limite du Bindhu et l’élaboration que lui permet sa conscience.
A l’inverse, et quoiqu’il fut originellement une divinité reconnue et appréciée, la culture chrétienne a donné à envisager Belzébuth comme un démon, sinon un diable, en raison de cette même habileté (en l’occurrence dit on en luttant contre les mouches !), qui caractérisait un comportement par trop éloigné des canons de la morale universaliste d’une église par définition Katholique. A la différence de la culture grecque, la culture chrétienne donnait ainsi à envisager l’habileté d’une manière différente, renvoyant au risque pris par l’Homme que suggère l’Hybris démesuré ou la passion pour l’élaboration personnelle (du nom de l’enfant d’Erebe et de Nyx).

Par extrapolation, la syllabe « BL » de Bellerophon et de Belzebuth contribue à nommer le « BoL » objectif et à le substituer au « Bal » abstrait pour désigner le Sym-Bole qui objective, figure ou représente. Elle rappelle alors que l’unicité du « B » bouillonnante du brouillon, informe parce que pluriel, rassemble néanmoins le composite du bouleversement de la production à naître, et qu’il est à ce titre à l’origine du Ballein (la manière de l’étaler, de le lancer ou de le jeter, et son expansion) : les mots Symbole et Diabole (le diable étant le re-Belle par excellence) renvoient tous deux à cet égard à la para-bole que suggère la syllabe « BL », distinguant les deux manières de réunir ou au contraire de séparer le composite de l’impulsion au moment de sa mise en forme, et au delà à une morale qui distingue l’amour symbolique de la répulsion diabolique.

Si l’Aleph et le Yod précèdent et orientent symboliquement le commencement de l’alphabet hébraïque, le « Beth » le dé-bute. En associant le phonème « B » de l’impulsion antérieure a priori, et le « T » qui distingue la limite du matériel perceptible a posteriori, la langue hébraïque signifie avec cette Beth (envisagée comme féminine) à la fois une base et un but : elle nomme avec elle la « Beit » de la maison a priori fermée, mais dont la Béance cependant ouvre – œuvre – sur la pluralité.

Elle légitime la cohérence des alphabets phénicien, hébraïque, et grec, qui suppose d’énoncer le « B » du Bohou, donc du Bout et du Bord de la Beit de Béthléem, par définition informe mais ouvert sur le devenir, et destiné à une actualisation et à une existentialisation, avant d’énoncer le « G » de la gestation du Gan eden qu’il impose, et le « D » de la dualité de la direction et du choix contraint par la porte (le Daleth des hébreux) dans l’espace et dans le temps que celle ci détermine.

En associant le « B » et le « T », la syllabe « BT » radicalise en ce sens la dénomination de Béthléem, le centre du monde des chrétiens, et par métathèse, la « Ta-Ble » des matières ou la dalle, sur laquelle Pierre (Kephas, donc Cep) sera supposé bâtir son église : une Beit bâtie en réponse ou en vertu du Tohou Bohou de la Torah.
Inversée en « TB », elle désigne également la « Te-Bah » de Noah (par métathèse, le Bateau du Batelier, donc le Navire du Naute, et non pas l’arche qui renvoie au Coffre et se dit en hébreu : « Aroun »), à partir de laquelle le « B » du « Bah » désigne l’activité antérieure et intérieure d’une animalité arrivée au But et destinée à débarquer pour se renouveler. Elle rappelle alors la syllabe trilitère des arabes « KTB » du Mektoub (voir ci avant la syllabe « KT »).

De ce dernier point de vue, le mythe occidental contemporain s’est approprié cette syllabe pour nommer Batman, et avec lui, le héros contemporain (ou le Boss) en mesure de faire face seul à la gestation de la crise de la gestion de Gotham en fonction de son habileté (ABle) personnelle: un être (To Be) nommé avec le son « B » de Batman (Bruce Wayne), héros des comics qui, à la différence de Superman (KLarK Kent, le héros KRyptonien, nommé avc un « K » mystérieux), n’a pas de supra-pouvoir exceptionnel, mais qui est en mesure de Batir son propre monde à la seule force de son bouillonnement intérieur, en mettant en œuvre une intelligence artificielle mais sans recourir au réfléchissement d’une idée ou d’un eidos par définition imperceptibles. Le But de Batman est en ce sens un témoignage de la téléologie conséquentialiste caractérisant la culture américaine contemporaine.

La Parole, impuissante à dire le non manifesté qui précède l’apparition du manifesté, est contrainte de le représenter avec des sons aux fins de le figurer. En associant le « B » du Bord de la catastrophe, avec le « W » du mouvement, la syllabe « BW » prononcée Bou, désigne à ce titre l’éBullition, le Bouillonnement, le Basculement, ou le Bouleversement cataclysmiques qui précèdent la parution catastrophique du phénomène ; Ronsard nommerait le Bouton de la rose et Citizen Kane, RoseBud.

La Parole rituelle de l’Indus dit en ce sens les mots magiques Bhuh pour signifier la Terre, Bhuvah pour signifier l’espace, ou encore Buhta pour signifier à la fois, l’élément et le fantôme matériels (fantomatique parce qu’illusion de cet élément), en employant la syllabe « BW », rappelant ainsi que la Terre, l’Espace ou l’élément matériels, nommés ainsi quand ils sont non encore manifestés, sont les bouts ou les débuts qui précèdent leur apparition.
Le récit des argonautes mentionne à ce titre la détermination de Boutès, le rameur « about to » , décidant de livrer son sort aux Sirènes, alors qu’Orphée rythme la cadence des hommes, quand Ulysse pour sa part se fait lier au mat de son bateau de crainte de se laisser envahir par la tentation : il rappelle en nommant ce héros, le début intérieur ou le bout antérieur d’une décision qui n’appartient qu’au rebelle.

La langue anglaise s’inscrit dans cette perspective en nommant le « Bow » - l’arc des français. Le Bow, dont part la flèche – Arrow – , désigne en ce sens, non pas seulement l’instrument du tir, mais aussi le Bout ou le Début – Le verbe To Be qui, une fois né, Born, deviendra : To Become – d’un univers biologique et darwinien. De même, la langue arabe dit ainsi ABou pour signifier le père en mouvement qui précède par définition l’enfant, le Ben ou l’IBn, supposés intégrer sous sa bannière, le Ban de la Tri-Bu.

En associant le phonème « B » du Bohou et le « R » du rayonnement et de la radiation, la syllabe « BR » désigne, à l’image du Brahma de l’Indus, début de l’immensité de l’univers issu de Vishnou et du Shesha, et à celle d’ABraham, père (ou Abba) du peuple d’Israël, le Bindhu (le point limite mystérieux) rayonnant et le Bord phénoménal.

Elle rappelle que Moïse a nommé en ce sens avec elle le « Bereshith Bara Elohim » (les premiers mots de la Torah) en l’associant symboliquement au « Sh » de l’enchantement de son Sh’Ma, pour signifier avec un même mot - et à la fois -, le début existentiel, le bord ou le big bang de notre univers (BR), et l’enchantement du Shin qui présidait à ce début (Shith).
Elle contribue à désigner à ce titre, au delà du Bord phénoménologique, la notion de « Bridge » qui lie le phénomène paru à l’impulsion qui le précède : en l’occurrence le pont symbolique supposé relier l’univers à un absolu né ante donc animateur, qui légitime en ce sens une alliance renouvelée – les hébreux disent « B’Riyth » - entre le peuple d’Israël et un Dieu/ Hachem dont le nom est imprononçable.

Les nord européens qui se défient du monde enchanté emploient de même cette syllabe dans un esprit comparable, quoiqu’il s’agisse pour eux de désigner un pont reliant deux dimensions d’une même réalité :
Les celtes ont figuré en ce sens avec Brigitte la déesse-mère, à la fois fille et mère de Dagda, épouse de Brès mais aussi mère de Brian le héros qui mit fin symboliquement à la vie de Cian (Kian), symbole d’une figure destinée à assurer le « Bridge » entre les réalités naturelle et surréaliste des celtes.
En nommant « Buri » et « Borr » les pères fondateurs de la Scandinavie, et en accouplant ce dernier à Bestla à laquelle il doit sa progéniture (Wodan, Vé et Vili), le récit nord européen rappelait également que la syllabe « BR » désignait un début BoRéal existentiel, et qu’il était également un pont – Bi Frost – qui unissait le monde des dieux et celui des hommes.

A l’inverse, à la différence des langues nord européennes issues du germanique, la langue française nomme avec la syllabe « RB » un Ver-Be, signifiant une origine Vitale et la Biologie qui en serait consécutive. Elle pose un pari en renvoyant à la fois au « VaR » (V) du Varuna de l’Indus, le souverain des ondes, et au « BeuG » (B) de la racine indo européenne signifiant le Bio de l’existant ; elle se distingue à cet égard des langues nord-européennes qui ne nomment pas ce « Verbe » mais l’assimilent au mot « Word » (de même qu’elles ne distinguent donc pas non plus le Langage de la Langue).
En nommant le Verbe originel (« Au commencement était le Verbe » de Jean l’Evangéliste), mais aussi le verbe qu’elle conjugue dans sa phrase, elle pose le pari culturel d’un Verbe, donc d’une origine vitale du « B » du balbutiement, destiné à Paraitre sous la forme d’une Parole prenant à cette occasion une Peau, et révélant à cette opportunité avec son verbe conjugué la signification du Verbe par définition mystérieux. Elle suggère d’imaginer un Ver-Be, à l’origine d’un Bruit, que la Parole des hommes a posé ultérieurement sous la forme d’un Kri à l’opportunité de la parution de la Kriti.

Au delà de la cosmogonie, mais aussi fonction de la manière dont celle ci est envisagée, la manière de nommer la relation de l’Humain au « B » du Bord témoigne d’un pari culturel :

Avec le HaBeRe – l’Habeo, et l’Avoir des français - les latins ont désigné la quête d’un Héritage métaphysique de nature à permettre d’Être en le manifestant, donc l’Habileté qu’elle suppose.
Avec l’HéBreu, la tradition hébraïque constate et désigne l’origine (le Hé indicible) qui préside au Bord, donc aussi à l’autre rive (HeBer), et légitime en conséquence une nouvelle alliance (B’riyth) des Habirou ou des héritiers d’EBer et d’ABraham.
Avec l’HyBris, la culture grecque a dénoncé la prétention de l’humain désireux de s’approprier une dimension qui lui est inaccessible, donc le risque d’une Pathologie.

L’épopée du Mahabhârâta de l’Indus au sud comme l’Edda des scandinaves au nord nomment avec le « B » du Bundahishin des perses, de l’Hum Baba mésopotamien, de l’Abba sémitique du Moyen Orient, de la Bodhi de Sidartha, et de l’alliance des hébreux (B’Riyth), le héros symboliquement immortel.

La première nomme Bishma, le fils de Ganga, dont le sacrifice le conduit à renoncer à la sexualité. Elle désigne avec lui son seul héros immortel parce que récompensé pour son sacrifice. Au delà elle nomme surtout le héros allié malgré lui au clan des Kaurawas du roi aveugle Dhrirashtra, disposant de la Parole sans cependant l’éxécuter (Bishma agit en conseil mais il n’acte ni n’actualise pas), qui choisira le lieu et le moment de sa rencontre avec Am Ba, et les circonstances de sa mort.

La seconde nomme Baldr, le fils de Wodan et le héros d’une éloquence prémonitoire mais néanmoins jamais posée, époux de Nanna qui l’accompagnera dans l’au delà jusqu’à la renaissance de l’univers de l’âge d’or du futur, destiné à survivre à son assassinat pour faire renaître la Parole au delà du crépuscule des Ragnarock (Baldr est en ce sens symboliquement assassiné par un Loki illuminé, dont le lustre existentiel ou le look – le Leuk de Lakshimi l’indienne et de Lakhesis la grecque - est destiné à périr).

L’une et l’autre renvoient symboliquement ainsi au phonème « B » en nommant avec lui la renaissance permanente – Birth ou Dé-But – de la Bio et du bouleversement cataclysmique qui contribue aux catastrophes successives de l’éternelle l’Histoire de l’univers, et l’hypothèse consécutive du renouvellement d’une alliance entre le peuple élu et la divinité.