Associer le « Sh » du monde enchanté supposé caractériser le Shah des Perses, et le « R » de l’uRuk (notre Irak d’aujourd’hui), de l’oRigine et du Rayonnement, conduit à signifier le Charme enchanteur qui préside au Charisme de Shéhérazade, en recourant à la syllabe avec laquelle l’Indus nommait « Shri » pour signifier le charme propre à Lakshimi, la parèdre de Vishnou.
La syllabe « SHR » renvoie à l’image suggérée par Shiva, structurant l’univers et nommé aussi à ce titre « SHaR-Va » (l’archer de la vie), et à la divinité indienne symbolique de l’amour, « Kama-SHvaRi », universelle à l’image de Shiva et nommée en ce sens « SHaR-Vani ».
Elle signifie ainsi à la fois l’attachement dont les grecs imaginaient qu’il résultait du charme d’Aphrodite, et l’arc et sa flèche dont les latins imaginaient qu’ils étaient le moyen de l’agissement de Cupidon et du Chavirement amoureux qui en résulte.
La langue française, à la différence de la langue latine, se distingue en ce sens, à l’image de Pascal, en nommant à cet égard la « Charité » (et non la Caritas latine ni le Care des anglais), dont la dénomination rappelle la « Shvari - ShaR-vani » de l’Indus, et avec laquelle elle nomme à cette opportunité une transcendance et un ordre universel infiniment supérieur au regard de l’esprit et du corps.
Le mot « Chair » des français, phonétiquement proche du charme de leur « Cher » et de leur « Chéri », entendu comme un mot phonétiquement radicalisé par la syllabe « SHR », rappelle en ce sens à sa manière que le Verbe fait Chair est le symbole d’une grâce propre à l’être humain, héritée d’un monde enchanté, qu’il signifie le possible d’un Charme, et qu’il légitime en conséquence la quête de ce charme.
Associer le « Sh » du monde enchanté et le « K » de la Kause énergétique mystérieuse et primordiale qui aurait présidé au Big Bang de la Katastrophe originelle, conduit à signifier avec la syllabe « ShK » la faculté de l’agissement personnel qui précède et conditionne l’actualisation prêtée à Shakti (cette dernière se nommant avec la syllabe « KT » de l’acte).
En associant le « Sh » du monde enchanté et le « K » de la cause primordiale, la syllabe ShK rappelle la cohérence de l’Indus qui nomma le « Sha-Kra » et « Sha-Kti :
Elle rappelle qu’avec le premier l’Inde a nommé par avance la puissance rayonnante dont le Boudhisme a fait un Seigneur. Elle donnait ainsi à envisager Indra, et sa faculté : SHaK, donc sa puissance dans le combat face aux ennemis naturels et surnaturels, et elle nommait à cette opportunité la faculté propre à l’humain de révéler sa puissance (Shak-ra), et de la faire rayonner (shak-Ra) grâce à la Shakina de sa réflexion, donc d’agir en influençant son entour.
Avec la seconde, elle rappelait que Shiva aurait structuré l’univers à l’aide d’une Sha-Kti symbolique, nommée ainsi à la fois avec la syllabe « ShK » désignant sa faculté d’agir, et avec la syllabe « KT » désignant sa capacité d’aKTualiser cet univers en s’auto-engendrant et en se faisant chair. Elle nommait ainsi avec Sha-Kti et en les distinguant, à la fois la faculté d’agir (ShaK) et la capacité d‘actualiser (KT) donc de structurer.
La mot « Choc » des français rappelle en ce sens qu’un choc n’est pas un conflit ni un heurt, mais qu’il désigne d’abord en revanche, un agissement « Chic », donc élégant parce que caractérisé par un Choix, consécutif à la décision de « Chaque » (each) sujet, à l’image d’Arjuna, l’enfant d’Indra accompagné par Krishna au moment de son combat. Il est proche phonétiquement du mot Shake des anglais et renvoie à ce titre comme lui, à une racine indo Européenne « Sheg » et au mot sanscrit « Khajati » signifiant la notion d’Agitation/agissement.
En associant le « SH » du monde enchanté et le « M » qui désigne la Matérialité du monde manifesté, la syllabe « SHM» suggère l’hypothèse d’une Chi-Mie de l’arbre de la réalité, et celle d’un Schéma de cet arbre, ainsi structuré par la combinaison de cette chimie. Elle suggère d’envisager un Che-Min de sagesse dessiné à la fois, en vertu du feu originel d’un enchantement initial (le « Sh ») – que l’Indus nomme Shesha, et que les hébreux nomment avec la consonne Shin triplement couronnée (שׁ) -, et de la matérialité manifestée : le « M ».
Moïse a employé en ce sens cette syllabe pour pro-poser son « Sh’Ma » (que nous traduisons généralement par Ecoute) : impuissant à dire la Parole de la divinité qui lui fut révélée par le buisson ardent, parce qu’à l’image de la divinité cette Parole révélée relève d’une dimension non figurable et inaccessible à l’Homme, il a suggéré au peuple d’Israël de l’entendre et de la saisir par le cœur avant de la percevoir par les sens (Sh’Ma Israël).
En suggérant d’écouter un « SH’Ma », il a suggéré à Aaron et au peuple d’Israël d’envisager les mots de son récit comme un Schéma (Sh’M), donnant à entendre à la fois l’origine enchantée et la forme matérielle de son existentialisation, et de nature à leur permettre d’envisager « Ha-Chem » : la divinité dont le nom est imprononçable.
Avec le mot Che-Min, la langue française s’inscrit dans cette perspective : la sagesse du Shamane suppose de cheminer en tentant d’élaborer, puis de respecter, un schéma et son système de valeurs, tout autant qu’elle impose, à l’inverse, une Ma-Chie (le mot français est élaboré sur la base du mot grec Makhé - combat - qui structure le nom de Télé-Maque, l’enfant d’Ulysse), ou un combat face aux obstacles (op)posés par le « K » de l’arbre de la nature : les Kalypso, Kirké (Circé) et autres Kharybde, que le Possible de Poséidon (PS) dresse sur son chemin devant Outis (Ulysse), le commun des mortels.
En associant le « SH » du monde enchanté et le « V » du Verbe ou de la Vibration de la vie, la syllabe « SHV » suggère la présence d’un Verbe originaire dont l’enchantement précèderait l’existence.
Elle nomme respectivement avec les deux symboles indiens : ViCh-Nou et Shi-Va, la permanence de la Vie éternelle du « She », le serpent originaire (Shesha) au sein duquel se love Vishnou, et le germe d’une Vie immuable appelée à exister avec la structuration de l’univers qu’il met en œuvre.
Dit avec les mots des Upani-Shad indiens, elle suggère « qu’au delà des objets des Sens, du Mental, de l’Intellect, du Transcendant, du Point Limite (Bindhu), et du Non–Manifesté », seraient un Verbe mystérieux et sa vibration, inconnaissables par la conscience du percepteur, et elle renvoie à ce titre à une dimension enchantée (les mots appartiennent à Alain Danielou).
La langue française nomme en ce sens avec le mot Cheveu, la chevelure symbolique de Samson – le Chmchon des hébreux dont le nom radicalisé par Shemesh renvoie au soleil, qu’une Dalila ombrageuse prive de la force de son charme –. Elle rappelle à cette opportunité avec une métaphore, que celle ci est symbolique de la puissance conférée à l’homme consacré à la divinité (Livre des juges 13.1). Elle rappelle à cette occasion la proximité du mot français Cheveu avec les mots Shaer (Chaer), et Chibani des arabes (Cheveux Blancs), mais elle témoigne très symboliquement à cette opportunité d’une différence culturelle avec les langues nord européennes qui emploient le « H » comme la langue anglaise (Hair), ou le « K » comme la langue italienne (Capigliatura pour l’Homme, ou Chioma pour la comète).
Recourir au phonème « SH » exprime un Choix pour Chacun. Chaque langue l’emploie ou renonce à l’employer en fonction de la cohérence culturelle du récit d’un mythe fondateur : à l’image de Chimon, le Simon Pierre des évangiles (donc aussi le Kephas de Jésus), il exprime un choix, et il rappelle que celui ci est fonction de la manière dont l’entendement le prédispose (la langue hébraïque dit en ce sens Shama ou Chama pour nommer ce qui est « entendu »).
En associant le Sh du monde enchanté et le « W » du Mouvement, l’Egypte, qui a pourtant négligé le son « Sh », a prononcé une syllabe particulière et nommé à cette opportunité Shou, l’héritier d’Atoum et le père de Geb. A la différence de l’Indus et des hébreux, l’Egypte n’a donc pas fait de Shou le prédécesseur enchanté de l’apparition de l’univers ; en revanche, elle signifiait ainsi « celui par qui tout se lève », l’associant avec le Geb de la gestation à la structuration de l’univers, et elle a utilisé cette même syllabe pour nommer symboliquement les Chaouabti : les travailleurs supposés des terres du royaume des morts.
En associant le « Sh » au « B » (qui disent ensemble à dessein et en un seul mot le Bere-Shith qui débute la Torah), la langue hébraïque de Moïse a nommé les Shebeth et le Shabath.
Avec les Shebeth, elle a nommé les branches du peuple choisi (ses tribus) en rappelant ainsi l’origine Shématique précédant et présidant à ses débuts, donc une arborecence du monde enchanté, légitimant par avance la nouvelle alliance à laquelle ce même peuple est destiné.
Avec le Shabath, elle a désigné la septième période de sa cosmogonie, donc à cette opportunité, la dernière et celle du repos; mais elle a désigné dans le même temps la période au cours de laquelle l’impulsion du « B » de la Bina’h de la connaissance devait être préservée pour permettre une renaissance de l’enchantement.
La langue française a associé pour sa part le son « Sh » au Dominium pour nommer le Dimanche, jour dans le temps et domaine dans l’espace supposés du Seigneur des chrétiens, qui seul parmi les jours (Die) de la semaine renvoie par son suffixe au charme de l’enchanté.
En associant le « Sh » au suffixe « SM » de la somme qui lie la totalité, la langue française nomme le Schisme. Elle donne à envisager autrement ce que les grecs nommaient « Skhismos », donc une séparation (SeKtion), qui renvoie à une Skhisophrénie : elle suggère de nommer aussi bien la séparation, que la légitimité de la secte (ou de la section) qui choisit de se dissocier de l’unité originelle, et réunit une totalité renouvelée (en une somme nouvelle SM).