La syllabe « KL » associant le « K » de l’énergie primordiale et le « L » de l’éKlat élémentaire de la Lumière, est à bien des égards la Klef du mythe, du Kulte qui l’accompagne, de la Kulture qui s’en inspire, et de l’Ecole et de sa Classe. Elle renvoie à la qualité de l’éKlat premier, et au grand effroi de l’Homme devant cet éclat premier de son environnement, qui le conduisit à la Kolère (le mot latin, origine étymologique du mot Culture), et le mena à se questionner pour les nommer, sur le Qui, le Quoi, le Quand et le Comment du Kaleidoscope de cet éclat et du Karma qu’il contribuait à forcer.
Hésiode nomme à ce titre avec elle KaLiope, l’enfant de Mnémosine et la muse suprême symbole d’une éloquence divinisée, supposée être la mère et l’inspiratrice d’Orphée le poète qui mettra ses mots en musique (l’art de la muse) ; à l’inverse, Homère nomme pour sa part ALki-Noos le Naute Phéacien dont le navire sera pétrifié par Poseidon pour avoir maîtrisé et s’être approprié cette éloquence (Loki, le héros fantasque scandinave l’envisagerait comme une élucubration suggérée par le Leuk d’un lustre aveuglant !).
Dit avec les mots du mythe grec, la syllabe « KL » dénomme le destin (glorieux) posé par la moire Klotho (KL), auquel Lakhesis (LK) est destinée à donner une existence en en déroulant le texte du Karma, et son histoire telle qu’elle est résumée par la muse Klio. Par métathèse, elle donne en ce sens à entendre le mot d’Aristote, « Enté-Lékia » (LK) - que les français nomment Entélé-Chie et opposent ainsi au Réflé-Chi Platonicien -, comme la définition d’une démarche personnelle consistant à saisir le « KL » ou la clef de son propre destin et sa téléologie pour se connaître soi même.
Elle renvoie à une base indo-européenne Klewos, et avec cette racine, à la qualité de l’élément Lumière qui éclaire par définition les Clercs et le clergé (la langue germanique nomme en ce sens Die Auf-Klärung des lumières), mais aussi au nom et au renom de la renommée d’aKhille, de Sopho-Kle ou de Kleo-patre (la langue arabe dit opportunément en ce sens « KLM » pour nommer la Parole et « KML » pour nommer le parfait).
Par extrapolation, elle est à ce titre à l’origine de l’éCole et de la Classe (le mot latin originel renvoie à l’appel) qui sont destinées à révéler l’éclat des mots et des noms, et à développer à ce titre la Fa-Culté de décrypter ce qu’ils cachent : le verbe grec Kalyptein (qui rappelle la Kalypso qui abrita Ulysse) signifiant Dissimuler.
En associant le « K » de la cause au « M » de l’élément matériel, la syllabe « KM » contribue à signifier le « Comment ? » de l’arbre de la nature :
A l’image de la syllabe « KMT » avec laquelle l’Egypte (Kemit), nommait la Chimie symbolique et enchantée de l’arbre de la nature, en posant ainsi le Comment (KM) de la mécanique (MK) des corps d’une étendue (TN) qu’elle contribue à structurer, elle renvoie au Cum des latins, et au Commencement, au Comme, au Comment, et au Commandement (donc aussi au Combat de Télé-MaKe ou à sa Machie) des français qui en sont dérivés.
A la différence de la langue anglaise, la langue française qui privilégie le « K » de la Kause, au « B » du Being et du Bord précédant la parution du phénomène et avec lequel les anglais nomment le Beginning, traduit à ce titre les premiers mots de la Torah : « Bereshith Bara Elhoïm » par « Au Kommencement Dieu Kréa », substituant à cette opportunité au « B » du Bara hébraïque le « K » de la Kause du commencement et du comment, traditionnellement associé (depuis Lacordaire) chez la fille aînée de l’Eglise à la notion de Kréation.
Associer le « K » et le « M » rappelle à cet égard que le récit asiatique, de même, employait la syllabe « KM » pour dire ce Comment :
Le mythe de l’Indus nommait avec elle Kama, qui signifie le Comment d’une relation érotique au delà du seul désir : le Kama Sutra est à ce titre une poésie destinée à poser la manière d’élaborer un rapport amoureux (Kama) sublime (Su) parce qu’au delà (Tra) de sa simplicité élémentaire.
Le triple arbre de la tradition chinoise, Kien Mou, accompagné du F’ou du levant et du Jo du couchant qui figurent ensemble le cheminement du soleil, illustrait à ce titre le chemin que sont supposés emprunter les hommes en quête de sagesse, pour maitriser les mondes, leurs sources et leurs cieux.
Le mythe japonais a nommé avec elle les Kami(s) (ce que nous traduisons maladroitement en français par Esprits, voire Ektoplasmes), et il a signifié ainsi qu’à l’image des deux premiers Kami(s) : Izanagi et Izanami, qui brassèrent l’océan primordial, ces Kami(s) participent à l’animation de la nature en en combinant les éléments et en mettant ainsi au jour la première terre : l’Onogolo.
En associant le « K » de la cause au « N » de l’onde, la syllabe « KN » nomme à la fois la maîtrise de l’univers – les arabes nomment ce dernier à ce titre : Kaoun - et le pouvoir de transformer la réalité – les anglais disent Can -. Le mythe de l’Indus a nommé en ce sens avec elle KuN-ti, privée de relations avec un époux prévenu du risque mortel de son premier rapport sexuel, mais qui enfanta grâce au mantra qu’elle prononça, démontrant ainsi la capacité symbolique de l’être humain de transformer la réalité du Tan et de l’étendue en dépit de ses limites.
Prononcer la syllabe « KN » rappelle que la révolution égyptienne d’Akhenaton se traduisit par un renversement, que l’énonciation de son nom substitué à celui d’Aménophis révélait triplement : avec le « Akh » qui précède et préside à la manifestation d’un « Kha », avec le « KeN » qui serait à l’origine d’une onde et signifie en ce sens la cause de l’arbre de la nature ( les arabes nommeraient l’Être) mais aussi l’objet de la conscience, et avec « aTon » qui désigne la limite et la teneur de l’étendue donc aussi la distinction issue de ce Kha, entre une réalité surnaturelle et un monde matériel (voir plus loin la syllabe « TN » d’Aton).
Cette syllabe témoigne d’une évolution ou d’un choix dans la manière de prononcer une base indo-européenne originelle « GN », en raison de la proximité phonétique des phonèmes « K » et « G », et à ce titre d’un pari dans la manière de privilégier le « K » primordial au regard du « G » de la gestation qui le met en œuvre, ou inversement.
Elle renvoie à la notion physique de Genou (le Knee des anglais), symbole du pli volontaire ou imposé à l’homme en raison de son articulation, et associé à ce titre à sa puissance : plier le genou est d’évidence symbole de soumission, et rappelle à cette opportunité que la Canne des français est la troisième jambe de la réponse à la question posée par le Sphinx à Œdipe.
Elle rappelle également le choix méditerranéen de la Gnose et au delà celui de la Connaissance que les français associent à une Ko-Naissance, comme celui, scandinave, du Knowledge des anglos-saxons, qui renvoient l’un et l’autre à un Co-gnition propre à l’Homme, et qui légitiment aussi bien le Con ou le Kon (avec, ou ensemble, en vertu d’une cause primordiale et universelle) que le Kan des anglais et de leur King, et celui du Khan des asiatiques.
Associer le « K » de la cause primordiale au « R » qui désigne sa radiation ou son rayonnement, conduit à poser les termes d’une Croyance en un Karma (le Car d’une cause originelle de la Matière) un Cœur ou en un Credo, voire comme le font les allemands, ceux d’une puissance ou d’une force (Kraft) Créatrice.
En adoptant la syllabe « KR » de la Kriti (la Nature de l’Indus), qui nommait le résultat de la structuration de l’univers ou de la Kriya (l’agissement créateur) mise en œuvre par Shiva-Arka (RK), mais aussi Krishna, l’avatar de Vishnou qui prit chair et que les sages indiens associent au Christ, les langues grecques et latines ont contribué à poser définitivement et phonétiquement le moyen de nommer l’hypothèse de la Kréation, de l’in-Karnation, et du Kharisme qui en résulte.
Dans leurs cohérences respectives, elles ont signifié aussi bien le possible d’une création mystérieuse que celui d’une croissance évolutive ; les celtes et les bretons évoqueraient à ce titre un « Ker », symbole d’une maison originelle et rassembleuse mais aussi de son développement, et les chrétiens nomment en ce sens avec le mot des grecs, le Corps du Khrist. Avec la base indo-européenne « KR », elles ont nommé la création d’un corps universel à l’origine d’une croissance naturelle, comme la croissance kaotique à l’origine d’une création carbonique composite (le grec dit le Krasis d’une Synchrasie).
La Parole est parue à ce titre, à l’image du concept égyptien Kherou (KRW : la Parole est issue du « K » prononcée par la bouche « Ra » en mouvement « W »), d’un Cri crée qui se distingua d’un Bruit, préalable à une Créolisation progressive qui donna pour sa part une signification à ce cri, ou d’une révélation – la langue arabe dit KoRan et nomme la Parole « KLM » – et elle s’assimile alors au don fait à l’Homme.
En associant le « K » de la cause primordiale de l’arbre de la nature au « S » essentiel de l’arbre de la grâce, la syllabe « KS » qui radicalise la dénomination du médecin scythe ToXaris, exact opposé de la syllabe « SK » de la section qui radicalise la dénomination de son modèle grec Asclepios, renvoie à la cassure subie (à la différence de la section, la langue française oppose ainsi la Cassure volontaire et l’Occis subi, quoique les deux mots renvoient à la même syllabe « KS »).
Elle nomme à ce titre l’eXistant qui se distingue de la Vie, dont les hommes imaginent qu’il serait issu d’une cassure de l’essence, et l’axe (la base indo-européenne nomme l’Agwasi ou l’Akusi), imposé par, et s’imposant dans le même temps, à une KoSmogonie originelle. Elle renvoie aux quatre Xiangs des chinois (prononcés KSi ou KShi) engendrés par le Bagua de la manifestation, au même titre qu’à l’AKsa indienne désignant la roue surnaturelle du destin ou de la fatalité.
Elle nomme également à ce titre l’Exactitude comme l’Exemplarité ou l’Expérience, respectivement supposées définie, donnée, ou vécue, par l’expert : le Ksatra (le stratège de l’Indus), le Kayser germanique ou le Ksar-César dominant le Ksour (la fortification des arabes), dont la Caste dirige l’existant, à la condition de maîtriser l’eXcalibur de la légende Arthurienne et d’évaluer le risque (RSK) de la section né de la Querelle (KRL).
Dit avec les noms des héros scythes, elle fait, en en radicalisant leurs dénominations, de Kolaksaï l’eX-sertegkatte (KS) et de Toxaris, les héros d’une Doxa ou d’une semblance collective, destinée à nouer les hommes entre eux au sein d’un Ne-Xus, créant ainsi dans le même temps les conditions d’une Xe-Nia, rejetant à son tour comme chez les grecs, les « barbares » exclus de cette semblance.
Dit par les grecs dans le même esprit, OXylus, nommé à l’image de l’UKsu sanscrit, Xeno (donc étranger) sur sa propre terre en raison d’un homicide, redevint roi en Elide en compagnie d’Agorius le descendant de Pelops, et posa à ce titre une axiomatique publique renouvelée sur l’Agora.
En empruntant cette syllabe, la Grèce a rappelé que la moire Lakhesis, dont la dénomination renvoie à cette syllabe « KS », était destinée à la lecture du texte du destin, tressé et tissé préalablement par Klotho (LK vs KL), auquel elle donnait ainsi une existence ;
Elle a rappelé également qu’il appartenait à Kastor (dont la dénomination est structurée à la fois avec les syllabes « KS » et « ST »), le chasseur, et à ce titre l’homo economicus et le stratège (le Ksatra de l’Indus) de son époque, de structurer la politique de la civilisation inspirée et posée par son jumeau Pollux;
Et elle a rappelé avec Ixion, le dilemme de l’existant humain, tenté à son image de séduire Héra l’épouse de Zeus, mais cependant leurré par les dieux de l’Olympe, donc conduit en revanche à n’en séduire qu’une représentation, et condamné à ce titre à subir le supplice de la roue enflammée pour l’éternité.
En associant le « K » de la cause primordiale au « T » qui initialise le Tan de l’espace et le Temps de l’étendue, distinguant la limite du perceptible de l’horizon de l’intelligible (Ton), la syllabe « KT » renvoie à l’actualisation, qu’elle distingue donc de l’agissement et de la gestalt nommés avec le « G ».
L’Inde et la Grèce ont en ce sens nommé avec cette syllabe une actualisation cosmogonique : à l’image de Sha-Kti, qui désignait la capacité de Shiva de structurer l’univers en s’auto-engendrant, donc de l’actualiser, les grecs ont recouru à cette même syllabe pour nommer Hé-Kate, la déesse au triple visage qui précéda Zeus, et à laquelle ils attribuaient la capacité d’élaborer un chemin de sagesse en vertu de la catastrophe originelle.
Dans sa cohérence, la tradition orale arabe emploie également et subtilement cette syllabe pour signifier (au delà, ou en amont, de l’écriture ou du livre que retient une traduction vulgarisée de Kitab, le livre, ou de Kateb, l’écrivain) l’enseignement révélé relatif à cette actualisation : la racine trillitère orale originaire « KTB » donne en ce sens à entendre l’actualisation de l’univers, donc aussi sa substance, et le destin qu’elle contribue à forger - Me-Ktoub -, que l’écriture créée par les hommes a donné ensuite à lire (scripta manent) .
En signifiant l’actualisation, la syllabe « KT » de la Kata témoigne d’un a priori culturel et renvoie à l’acte cause ou fondateur d’une forme objective, structurée et située sous la forme d’une catastrophe : elle contribue en ce sens à désigner le « côté » de la forme ainsi créée ou transformée.
Elle rappelle de ce point de vue qu’elle désigne le « Coté » (KT) de la forme prise par la catastrophe, ou les deux côtés de sa Krête, et suggère en conséquence le risque de trahir la bidimensionalité que désigne la syllabe « TS » qui initialise le Tsunami asiatique, et que les hébreux emploient avec le Tsadé (ע), ou les germains avec le « Z » prononcé « Ts », qui renvoie à un cataclysme ou à une transmutation (cf le phonème « TS » in syllabes T ci aprés) : traduire le « Tsel » (le côté d’Adam) de Moïse par « Côté » a conduit en ce sens à une mésinterprétation de sa parole, laissant accroire que la Femme serait née de la Côte ou du Côté catastrophiques d’Adam, en occultant la transmutation d’une bi dimensionnalité propre à la singularité et à l’androgynie de l’Être universel.
Le phonème « K » initialise une multiplicité de syllabes parce qu’il signifie la mise en œuvre d’une cause primordiale et originelle.
Il renvoie au Cube (KB) et au Dé qui le figure – donc à la puissance Trois (TR), au delà du seul Carré dans l’espace et du Carême des quarante jours dans le temps -, et à la pluralité infinie des directions que le Karma propose au destin de l’Homme en l’éloignant du Dharma et du destin dicté par la confrontation originelle des Deva(s), les puissances originaires « R » et « K ».
Il contribue à ce titre à en nommer l’assise de la base (les arabes disent en ce sens l’Al Kaïda du Kaïd, point de départ du Djihad du Hadj, mais aussi la Kaa-Ba), donc à en situer les quatre dimensions qui Cadrent l’univers, et à spécifier ainsi son Quid.
Il nomme le Cap et le Capitaine (KP), et il explicite donc en conséquence la puissance de la cause, en mesure de faire la multiplicité des extrémités d’un Ca-Pharnaüm (KF) hébraïque - le mot Keif arabe renvoie à cet égard à la notion de couper, dont naît le multiple (Kif-Kif revient à dire : couper à parts égales) -, et la pluralité du spectre des couleurs.
A la différence de la Sphère qui nomme le frémissement d’une dimension essentielle et la vibration du verbe et de la vie, il propose à ce titre la clef de la compréhension d’un Kaos existentiel et Kafkaïen issu d’une cause primordiale mystérieuse. L’Hindi nomme à ce titre l’unité « eK », signifiant ainsi que le Un existentiel, qui renvoie forcément à une économie et à une éthique de l’action, résonne comme un écho avec le « K » primordial qui la cause.