Dit « Zi », il s’inscrit à la manière des chinois dans le cadre du Zhou Yi (Le Zhou Yi désigne la transformation ou la mutation du manifesté, et il est prononcé TZou Yi) des mutations de la manifestation, et il nomme le début ou la renaissance permanente du cycle horaire quotidien : le Zi symbolise en ce sens la première heure du jour, née au cœur de la nuit, et qui précède donc l’Aurore, renvoyant métaphoriquement au Zig Zag et à la bipolarité du Yin et du Yang. Inversement, quand il est dit « iZ » avec le « Ze » du Zen des japonais, il renvoie au barratage primordial de l’océan flottant opéré par leurs deux premiers Kami(s): IZanagi et IZanami (IZN) ; il signifie ainsi la spirale d’une dynamique née d’une latéralité distinguant les deux Kami(s), donc aussi les deux cotés du pli, à la fois à l’origine et issue de la mise en œuvre de leur barratage de l’univers, explicitant la nécessité du « Zen » de l’harmonisation de la personne avec son environnement matériel, et l’opposant par définition à la Zizanie.
En associant les phonèmes « Z » et « D », la langue française prononce le Zed et fait de ce sème une syllabe : elle signifie ainsi une origine matérielle du déterminant qui se distingue du Verbe, et serait associé à la mutation de la matière elle même. Et elle signifie donc aussi avec le « D » le déterminé fonction de la matière.
Dans sa cohérence, la langue française qui exprime une dualité, offre ainsi à ses locuteurs le possible de nommer alternativement le « D » du Dharma et celui du « ZeD », distinguant à cette occasion les possibles de deux conceptions du destin : l’une dictée par l’enchantement du monde du « H » de l’Horizon, l’autre par une métamorphose matérielle du proto-zoaire.
Dit avec la « Zoa » de James Strong, il renvoie aussi bien à la « Za » de la Personne des égyptiens qui pose le principe d’une énergie matérielle et maternante que les latins nommeront ultérieurement Matuta (à l’origine de la Matinée des français), qu’au Zaiin des hébreux, (symboliquement dérivé et successeur du « Vaw » du mouvement de la Vie dans l’alphabet hébraïque), avec lequel ceux ci signifient métaphoriquement la dualité du sexe qui unit et distingue à la fois, comme celui de tranchant de l’épée du combat propre à l’Homme (L’argot sémitique, l’hébraïque comme l’arabe, propose à cet égard deux mots considérés comme grossiers, mais néanmoins très significatifs).
En associant le « Z au « K » de la cause première de l’arbre de la nature, la langue hébraïque suggère de nommer à la fois le Pur (entendu sans sa connotation morale, mais phonétiquement comme suggérant le Paraître) de la matière et le juste de sa mesure. La syllabe est associée en ce sens à la fois à la pureté dont Zacharie se fait le zélote, et au sentiment de justice dont témoigne le père du baptiste ; elle renvoie de ce point de vue au combat de l’Homme existentiel. Elle rend à Cesar ce qui lui appartient, et à Dieu ce qui lui appartient.
La langue de Nietzsche et de Marx se distingue en recourant au « Zu » des perses qui précédèrent Zarathoustra (non éloigné du Zhou des chinois), quoiqu’elle dise à la manière de Shoppenhauer le pronom personnel avec le son « Sh » du « Ich liebe dich » : elle suggère de nommer aussi bien l’origine enchantée d’une « Seele » (l’âme des allemands, prononcée Zeele) que l’origine matérielle du déterminant, et associe en ce sens le son « Zu » au « G » de la gestalt.
Elle emploie à ce titre le phonème « Z » de plusieurs manières : il exprime par exemple (Zum Beispiel) aussi bien le « Trop » de « Zu Schön » ou du « Zu Hauch » (respectivement Trop bien et Trop haut), négligeant symboliquement à cette occasion la syllabe « TR » de l’au delà des français, que le Donc du fermé (ZU), le « Zu Hause » et le « Zu Dir » (respectivement A la maison, et Chez toi, diversifiant l’usage de la préposition « à » ), voire Die Zuneigung, l’affection.
Elle prononce donc enfin logiquement ce « Z » avec le « TS » du Tsadé hébraïque ( צ ), rappelant à cette occasion que l’animation bi-directionnelle (le Zwein du Deux) propre à la matière et résultant de sa latéralité, est de nature à provoquer indépendament du monde enchanté, le cataclysme déstabilisant qui précède la catastrophe structurée, éclairant à sa façon le matérialisme germanique supposé compléter l’irrationalisme de la Volonté de Shoppenhauer, le Pli de Leibniz (Einfalt), et la Gestalt de Goethe.
L’a priori culturel et le sort consécutivement réservé au phonème « Z » témoigne de la manière dont la langue exprime son choix et l’emploie pour signifier alternativement, la prééminence accordée au déploiement ou à la métamorphose d’une réalité matérielle, ou à l’inverse, la défiance que celle ci suscite : du mot « Zizan » supposé originel, désignant le Blé, les langues latines auraient fait en ce sens une Zizanie, désignant l’ivraie, et c’est donc le « Zombie » qui nomme l’être mort mais biologiquement vivant.