A la différence de la langue anglaise qui nomme le « Net », associant à cette opportunité le « N » de l’onde première au « T » de l’étendue du TaN qui en serait issue, pour en désigner la Teneur (donc le fond du contenu), la langue française, héritière de la langue grecque nomme le Filet, privilégiant ainsi le Fil qui le constitue (donc la force et la forme du contenant).
Elle exprime à cette occasion un choix culturel : comme le mot l’indique, son Filet désigne un ensemble cohérent lié par un Fil, et la langue française prend à cette occasion un parti Phénoménologique pour le nommer, alors que la langue anglaise prend un parti Naturaliste en constatant ce même filet avec le « N » de l’onde, le « T » de l’étendue, et la syllabe « NT » qui renvoie à une Nature résultant d’une onde première (le Nt du TaN).
En employant le phonème « Ph » pour nommer son Filet, la langue française néglige le phonème « NT » de la Nature : elle prend un double parti culturel en forçant la compréhension du mot Filet :
Héritière des langues grecque et latine, elle emprunte le « F » du Fascere latin (notre Faire), et au delà, celui du phonème grec qui nomme He-Phaïstos, le forgeron industrieux, qui fait l’outil surnaturel des dieux en reliant les éléments physiques de la Phusis (l’orient évoquerait un Fakir !) et de sa phénoménologie.
Elle rappelle à cette occasion le pari de Goethe le germanique, père de Faust et de Méphistophélès, selon qui « Au commencement était l’action » (donc la Force qui Forme, ou le Faire : « Bilden Kraft »), et l’épée du Heimdall des scandinaves sur le Bi Frost : « Ho-Fud » (symbole de l’acuité de sa pensée mais aussi de sa Fairness).
Dans le même temps, elle renonce à cette occasion au « V » de la Vie et de la vibration du verbe avec lesquelles la langue latine nommait Venus, déesse de la séduction (l’Aphrodite latine), et Vulcain (l’Hephaistos des romains), privilégiant ainsi le « Ph » explicatif du phénomène et de sa manifestation au détriment du « NT » de la teneur de sa nature et du « V » de sa vitalité et de la vérité.
A l’exemple d’Aristote, selon lequel l’Ethique enseignée à Nicomaque est d’abord affaire de Philos, les langues anglaise et française nomment respectivement le Fil et le Feel qui unit les hommes. Elles renvoient ainsi au Fil d’Ariane, par définition immatériel et tissé par amour, et au Feel ou au sentiment de la sœur de Phèdre envers le fils d’Egée.
En associant le phonème « Ph » du lien au « L » de l’éLémentaire premier de la manifestation, la syllabe « PhL » désigne en ce sens le lien originel sans lequel il ne serait pas de manifestation existentielle : elle nomme comme les grecs un « Phallus » - l’équivalent grec du Linga de l’Indus – et rappelle ainsi que le phénomène naturel (Phusis) tient son existence de ce feu ou de ce lien naturel.
La glossa grecque a pris le parti en ce sens de nommer l’Amour d’Aphrodite avec le « Ph » de la Philia, toile tissée par le Philos des hommes, rappelant à cette opportunité que cette Philia se tresse entre êtres humains par la mise en œuvre de l’Eros centripète, mais rappelant aussi qu’elle passe par le respect et l’adhésion à la Grégarité de l’Agora, ou sa Vul-Garité, réunissant les mêmes êtres humains en vertu de l’aGappé.
En nommant l’enfant, la langue française renvoie à l’in-fan du latin et au Phemi du grec, et elle désigne ainsi celui ou celle qui ne se manifeste, ni ne parle autrement qu’en balbutiant, et se fie en conséquence à son For intérieur. Elle en désigne cependant aussi avec le « Ph » sa filiation et le fil omnidimensionnel qui le lie à sa mère.
En nommant le Profane, elle renvoie au Pro-Fanum latin, et désigne ainsi celui ou celle qui se situe en avant ou qui est proche (Pro), mais qui néanmoins n’a pas accès au lieu sacré au sein duquel officie le sorcier ou le shamane (Fanum), ni à l’initiation qui lui en permettrait l’accès ; mais elle désigne dans le même temps tous ceux qui sont ainsi liés par l’ignorance autour de ce Fanum, donc par une obéissance objective au rite qu’il impose.
L’enfant comme le profane sont en ce sens en marge du sacré tant qu’ils ne sont pas initiés (iN) : ils sont exclus de la théophanie dans le temps ou de l’épiphanie dans l’espace, à l’opportunité desquelles l’officiant initié fait ou ferait paraître le secret du sacré ou le rejoindrait, mais ils sont destinés à être initiés en ce sens. A l’inverse, le Fantastique est pour chacun d’eux un hommage au sacré dont ils imaginent qu’il est le « Fantasyland » de nature à permettre l’apparition d’un Fanum.
Le « Ph » signifie par là le lien naturel qui unit et permet donc l’apparition du phénomène paraissant objectivement à la vue, ou celle du phonème qui s’adresse phonétiquement à l’ouie. Les hébreux nomment à ce dernier titre la bouche, « Phe », et la Kabale dit « Phe el Phe » pour signifier la transmission de l’initiation par le bouche à oreille (en l’occurrence : le bouche à bouche). Le Pro-Phane est en ce sens celui ou celle qui se tient au devant (Pro), mais sans accès, de ce bouche à bouche qu’il constate mais qui ne le concerne pas : celui ou celle qui reste dans l’attente du Fini qu’il ne définit qu’en fonction du dogme de l’officiant.
A la différence de la langue anglaise qui nomme To Make et to Do, renvoyant ainsi pour le premier mot au Magma de la matière, et pour le second à la Direction qui la détermine, la langue française nomme le « Faire », en employant le phonème « Ph » associant le Faire à Lier.
Elle rappelle à cette opportunité que la syllabe « PhR » renvoie à A-Phrodite, l’épouse d’He-Phaistos, et que le Faire, sa Force et la Forme dont la catastrophe conduit à constater la transformation, sont donc d’abord fonction du Lien, qu’il soit Physique et naturel au sens grec du terme, ou Affectif, et fonction du souffle du Zé-Phir, sans lequel Aphrodite serait impuissante à unir les êtres humains.
La syllabe « PhR » est à ce titre employée pour nommer aussi bien l’amphore, que le phare ou le sémaphore. Elle rappelle que Menelas, de retour d’iLLion avec Hélène, s’évite le courroux de Poseidon, à la différence d’Odysseus, en s’arrêtant à Pharos et en sacrifiant à Zeus, où il rencontre Protée dont il détient depuis le secret de la forme qui fait paraitre.
Au delà, et à la manière des latins, la même syllabe « PhR » ou « FR » rappelle que la Forme qui lie en le ramassant l’épars pluriel pour en faire une unité, est l’origine du « Frons » dont les Français se sont inspirés pour nommer la Frange, le Front et la Frontière, et qu’à ce titre elle est associée à l’existant qui prit une forme illusoire en dissimulant avec elle la réalité surnaturelle et enchantée de la vie d’Eve et de Varuna.
Le sème « Ph » réunit les langues grecque et nord-européenne : il les lie. Il contribue à nommer pour chacune d’elles, soit Aphrodite, le symbole du lien affectif des grecs, soit Frodi, le roi légendaire du Danemark, symbole de la fortune née d’une paix collective en son royaume.
Il les différencie aussi et il rappelle ainsi qu’il témoigne de la différence culturelle :
Si l’Aphrodite méditerranéenne lie deux egos en phase, au sein d’une relation affective et immatérielle qu’elle favorise à l’aide de Zéphir, à l’image de la Freya des scandinaves,
La dénomination de Frodi le scandinave l’associe pour sa part (à l’image de Ploutos) à la corne d’abondance : le lien qu’il met en œuvre renvoie au (die) « Falte » germanique (le Pli des français), indissociable du Fach (la classification, le compartiment ou le tiroir du Fachidiot), et au « Fold » anglo-saxon (l’En-Clôt et le Pli des anglais), et à la gestion de ce Pli qu’il opère avec Fenia et Menia, grâce à laquelle la gestation du moulin Grotti assure avec force à son peuple tout entier la prospérité.