En associant la consonne « S » qui renvoie à l’essence de l’arbre de la grâce, et le « K » qui renvoie à la puissance primordiale cause de l’arbre de la nature, la syllabe « SK » initialise le mot Science, et renvoie à la notion de Section (le mot Ski issu du vieux Norois désigne à ce titre la planche issue d’une SeKtion) : à l’image de la base du proto-langage indo-européen « Se » ou « Sai » de l’essentiel, elle suggère le discernement nécessaire au scientifique, et sa façon de SKruter et SKanner la réalité (Séparer revient à prononcer phonétiquement le « Se » inversé du « eS » de l’essence singulière).
Elle suggère l’analyse de l’état des choses de la réalité (étymologiquement, le mot Science renvoie au Scire latin, donc, dans l’esprit de la lettre, au verbe Scier, comme à la séquence et au découpage du diagnostic) à la manière d’aSKlepios, le dieu grec de la médecine, que Zeus foudroya pour avoir reversé le sang de la gorgone et trouvé le remède à la mortalité.
Elle renvoie à ce même titre à SeKhmet, à Skadi, et à Skuld: la première, l’égyptienne, présentée habituellement comme une déesse guerrière, à l’image de Skanda prince des armées de Shiva, mais qui était aussi et peut être surtout la maîtresse des maladies et le conseil des pharaons ; la seconde, Nord-Européenne, divinité scandinave des montagnes et à ce titre associée au Ski, épouse de Niord le Naute; et la troisième, Skuld la norne scandinave, qui maîtrise et termine (donc Sectionne) le destin des SKandinaves.
Elle rappelle que les latins employaient à dessein la syllabe « SK » pour nommer, outre la SeCtion qui casse, l’eSCorte qui accompagne, et la SéQuence dans l’espace et dans le temps.
Elle rappelle dans cette dernière hypothèse, qu’à l’image de la distinction entre le Sacré (SKR, par définition résultant du SK de Skanda, le germe de Shiva, et témoignant d’une Section – Sac – entre l’essence et une existence, cause et résultat de sa radiation – Re -) et la Sécurité de la réalité visible et perceptible, elle est indissociable de la syllabe « KS » qui contribue à nommer le SeXe et l’eXistentialisation (cf la syllabe «KS »), et que par métathèse elle rappelle dans la langue anglaise la relation entre l’axe (KS) et le verbe « Ask » de la KeStion.
En associant le « S » essentiel et le « M » désignant la matière telle qu’elle est manifestée, la syllabe « SM » renvoie à la notion de Somme. Elle contribue ainsi à distinguer l’infini enchanté de la totalité essentielle : à la différence d’un Shé-Ma renvoyant à un monde enchanté, indéfinissable parce qu’in-fini, elle suggère la Somme de la totalité d’une réalité à la fois essentielle et matérielle, mais néanmoins finie.
Elle renvoie à l’osmose du « SoMa » du mythe de l’Indus : le breuvage de l’immortalité (forcément différente de l’éternité), donc aussi le Sommeil, que les divinités éternelles brassèrent sur le Mandara, et dont Aldous Huxley imposait la boisson aux citoyens de son Brave New World, pour s’assurer dans son SéMinaire, de leur appartenance à un même et unique monde politique homogène.
A l’image du Soma, la syllabe « SM » rappelle la différence entre l’éternité et l’immortalité et celle qui distingue l’infini de la totalité. Elle renvoie à la notion de Somme, que le latin a employée pour nommer la conjugaison de son verbe être : Sum, suggérant que chacun des hommes appartient à une somme ou une totalité, par définition finie, et que la langue française emploie pour dire le Nous « Sommes », quitte à suggérer que chacun peut néanmoins se distinguer en vertu de son charme personnel. Elle renvoie de même à ce titre à la notion de Somme et d’appartenance à un même Être, que nomme la langue arabe en disant aS-Ma pour dire « écoute », suggérant que cette écoute suppose une osmose entre les interlocuteurs.
Elle rappelle que cette appartenance à une totalité conduit les hommes à une Semblance, qu’ils sont en conséquence tous, en-Semble, (Sanscrit : Sam) des « Same » men, et qu’ils recourent à des Sèmes Symboliques pour asseoir et Signifier leur communication (Jean Lauxerrois a nommé en ce sens la Doxa, l’opinion commune des hommes : la Semblance). Elle conduit à cette opportunité à rappeler à l’opposé, quand elle est prononcée inversement, que la Masse et la Muse, à la différence du Magma, sont aussi les Semences d’un espoir d’ascension et d’élévation, et que le Style du Message et celui du Massage renvoient ensemble à un Sémaphore universel.
En associant le « S » essentiel et le « P » du Paraître, la base « SPie » du proto-langage indo-européen était destinée à rappeler qu’elle était issue d’une imitation vocalisée de l’inspiration/expiration de la respiration : le résultat d’un Souffle essentiel à l’existence (Le Prana de Shiva, mais aussi celui de notre So-Prano), paraissant à l’occasion d’un inspir, dont la langue latine a fait un Spiritu (SP-PR), et avec lequel la langue française, à sa suite, a nommé les notions d’Espoir, d’Espérance, donc aussi leur Splendeur, mais dont les langues nord européennes ont fait SPrechen et To SPeak associant Parole et Respiration (Le Sprechen et le Speach des nord européens ne nomment donc pas le « Verbe » des français, qu’ils assimilent au mot : « Word »).
Dit avec le mot de l’ancien français, la syllabe « SP » « eSpelle » (épelle) le Spe-Ctacle qui s’offre au regard des hommes, en actualisant son eSpace, et son Spectre : son aspect extérieur et sa pers-pective, mais aussi le respect du point de vue de l’observateur, et par extrapolation la pro-spective, que lui permettent son espèce, son esprit, et son espoir.
En disant « SP », la langue qui emploie cette consonne rappelle que cette syllabe est destinée à spécifier le Spectre négatif d’un Possible structuré par la syllabe positive « PS » inverse de « SP ». Elle rappelle la double faculté Spirituelle (SP) et Psycho-logique (PS) propre à l’Homme de se mesurer au Possible de l’aPsou mésopotamien ou à celui de Poseidon et de Kaly-Pso (cf ci-après, la syllabe « PS »). Au passage, elle rappelle aussi la différence entre le Théatre grec, par définition théorique et indéfinissable, qui s’en-visage, et le Spectacle romain du « M’as tu vu ? », par définition figuré et rendu perceptible, voire imposé, par le possible et l’objectif.
En associant le « S » essentiel, informel et surnaturel et le « Ph » ou « F » qui nomme le lien Physique, formel parce que forçant et renvoyant forcément à l’élément grâce auquel la Nature (la Phusis des grecs) est structurée, le Sanscrit a élaboré les bases « SPhur » et « Sphurj », signifiant respectivement le frémissement et par extrapolation la carquois de la flèche de l’arc, dont les grecs puis les latins auraient possiblement fait le mot Sphère, et le bruissement, dont les nord-européens auraient fait les mot Sprechen et Speak.
La syllabe « SPh » est destinée en ce sens à signifier un frémissement primordial et nomme le pari culturel exprimé par chaque langue : elle signifie le frémissement imperceptible d’une sphère informelle surnaturelle et métaphysique, ou le Soph hébraïque du frémissement d’un Verbe enchanté, par définition inaccessible à l’Homme et sans lien avec la matière.
En initialisant la dénomination du Sphinx, elle suggère à l’Homme deux points de vue : elle nomme le Sphinx égyptien, tourné vers l’orient et la résurrection (l’image est de Isha Shwaller de Lubicz) faisant du Sphinx un symbole égyptien de l’immortalité (et non pas de l’éternité enchantée) ; mais elle nomme aussi à l’inverse, le Sphinx des grecs, destiné à périr dés lors qu’Œdipe aura répondu rationnellement aux questions qu’il pose, qui rappelle à son tour l’absurdité – du point de vue des grecs – de Sysiphe.
A l’inverse, par métathèse, elle contribue à éclairer la notion de PhaSe physique, rapprochant le frémissement d’une sphère surnaturelle, d’une vibration et d’une onde naturelles primordiales.
En associant la consonne « S » essentielle au « R » de l’origine et du rayonnement ou de la radiation de l’arbre de la nature, la syllabe « SR » signifie à la fois la Source originelle et le Sort à venir que cet arbre détermine, et par extrapolation le pouvoir de l’être humain de prendre conscience, voire de maitriser le Sort, à l’image du Sourcier et du Sorcier (donc aussi le Sacerdoce), que cet arbre lui réserve.
Elle rappelle le sourire de Su-Rya, le soleil rayonnant de l’Indus, mais aussi la forme ondulatoire du Serpent que les mages égyptiens donnaient à voir en jetant un bâton sur le sol, et celle des Sirènes grecques (depuis qu’on les envisage comme des poissons et non plus comme des oiseaux). Elle renvoie de ce point de vue au « SeR » égyptien (les espagnols disent Ser pour dire : Être) qui désignait l’homme en mesure de maitriser son environnement, et à son Ou-Ser qui désignait cette faculté rendue possible par la conscience du « Sa » (non éloigné du Soi des français, mais distinct du « Sh » de Shiva et du « Shin » des hébreux), qui désignait le feu vital animant et mouvementant la nature (Neters et Nefers) et l’être humain.
En associant le « S » essentiel et le « T », qui désigne la ligne d’Horizon distinguant la réalité naturelle et perceptible par l’Homme d’une réalité surnaturelle qui lui serait au mieux intelligible, la syllabe « ST » nomme une dimension Située au dessus de cette ligne d’horizon : la SaT(iva) de l’Indus, opposée à la dimension matérielle, pesante et limitée de la matière : « Tamas », posée au contraire au dessous de la même ligne de démarcation.
Situer la syllabe « ST » revient à di-Stinguer l’est de l’ouest : l’orient où se lève le soleil originel – les anglais disent très justement Set Up, pour éclairer le Standing à l’est –, et l’occident vers lequel il dirige son mouvement avec le « W » du West. Le périple astral de la Star ou de la Stella latine est en ce sens Standard.
La langue anglaise dans sa cohérence se distingue culturellement de la langue française en nommant l‘Under-Standing de la compréhension, renvoyant ainsi à une Saturation distincte de la Satisfaction, résultant d’une manière de comprendre ce qui se tient (Stand) sous (Under), ce que les méditerranéens nommeraient la Sub-Stance.
En signifiant le Stand qui se lève (Set up), se tient, et reste, la syllabe « ST » contribue à signifier la Stabilité de la Structure de l’aStre ou de la Star. A l’inverse, la syllabe « TS » du Tsadé bi directionnel hébraïque (צ), du Tsunami japonais, voire du Tsigane centre-européen, avec lequel les allemands disent le Zwein (prononcé TSwein) signifie l’instable qui précède nécessairement la stabilisation de la catastrophe phénoménologique.
Ce fut le sort de Wodan et de ses frères, les divins Ases des scandinaves, de sculpter (SK) un frêne pour lui donner la forme d’un homme et le doter d’un socle physique et d’un discernement mental, qu’ils nommèrent Ask.
Le phonème « S » de la syllabe « SK » rappelle en ce sens, qu’il contribue à nommer à la fois le succès de l’entreprise des Woddaz à laquelle les hommes devraient l’axe de leur existence, mais aussi le risque que ces derniers sont contraints depuis, de gérer, et le questionnement qu’ils sont donc contraints de mettre en œuvre.